Pourquoi un nouveau JA ?

Pourquoi un nouveau JA ?

Le numéro de Jeune Afrique que vous avez entre les mains est différent.

Dans sa forme, grâce à une maquette entièrement repensée et modernisée ; et, surtout, dans les missions qu’il s’assigne.

Dans un monde submergé par «l’infobésité », voire la mauvaise information et les fake news, où nous sommes bombardés en permanence sur chacun de nos écrans par tout ce qui se passe à travers le monde, du plus utile au plus futile, et où l’émotion l’emporte de plus en plus souvent sur la raison, il nous a semblé indispensable de revoir de fond en comble le contrat moral qui nous lie à nos lecteurs.

Ces derniers continuent d’exiger qu’on leur rapporte les faits avec l’honnêteté et la rigueur les plus absolues. Mais, à l’évidence, ils ont également besoin qu’on les aide à en appréhender la signification, à en mesurer les enjeux, à en anticiper les conséquences. Savoir ne leur suffit plus, ils veulent aussi comprendre.

Nous vivons une époque à la fois passionnante et inquiétante. Transparente, parce que l’on sait (presque) tout, tout de suite, et en même temps nébuleuse, parce qu’on peine à prendre la mesure des changements de tous ordres – politique, économique, sociétal et technologique – dont elle est le théâtre.

On peine à discerner où va le monde. Notre mission est donc de fournir à nos lecteurs les armes intellectuelles indispensables à leur compréhension. Pour se nourrir de l’événement, sans être dévoré par l’actualité.

Exclusif et (im)pertinent

L’objectif de cette nouvelle formule est de vous offrir une meilleure lecture du présent et de l’avenir.

Cela suppose de prendre du recul, de développer l’analyse que nous tirons des faits et donc d’accorder la place nécessaire au traitement intelligent des sujets retenus (pp. 22-34, « L’enquête », notre nouvelle section mensuelle consacrée à de grands sujets panafricains ou régionaux en commençant, cette semaine, par l’éducation). Mais aussi de vous proposer plus d’informations exclusives (avec, entre autres, le développement de la section « Confidentiel »), plus d’opinions et de débats.

D’ouvrir nos colonnes à de nouveaux chroniqueurs (la rubrique « Esprits libres », pp. 18-19), qui mettront à votre service leurs expertises reconnues et leurs plumes acérées.

De renouveler les modes de traitement et les rubriques (« Projecteurs », pp. 8-19).

D’étoffer et de revoir de fond en comble notre section « Économie », qui s’efforcera chaque semaine de décrypter le monde des entreprises africaines et leurs acteurs. Last but not least, la section « Culture(s) », elle aussi remodelée, lèvera le voile sur ce qui fait aussi la richesse de l’Afrique : les arts et la littérature. Sans oublier nos styles de vie et leurs évolutions, les phénomènes de société, les modes de consommation, le voyage… Que nos lecteurs les plus anciens et les plus assidus se rassurent : Jeune Afrique change, mais reste fidèle à lui-même.

Son ADN est le même que lors de sa création, il y a cinquante-huit ans, pendant le maelström des indépendances.

C’est un magazine (et, depuis une décennie, un site internet, www.jeuneafrique.com, qui, lui aussi, va faire sa mue d’ici à quelques semaines) africain indépendant, dont la mission est d’informer objectivement ses lecteurs du continent et ceux qui, ailleurs, s’y intéressent pour des raisons professionnelles ou personnelles.

Un hebdomadaire qui lutte inlassablement contre l’ignorance, l’immobilisme et les conservatismes de toute nature, qui promeut à l’inverse le progrès et l’intelligence, la démocratie et l’émancipation.

Loin des prismes déformants, et s’attachant à décrypter l’Afrique telle qu’elle est réellement et telle que les Africains eux-mêmes la perçoivent.

C’est enfin le titre phare d’un groupe de médias diversifié, qui publie également un mensuel en anglais, The Africa Report, est présent dans le digital, l’événementiel, l’édition, la communication
et l’audiovisuel.